Grâce aux gros efforts réalisés par la filière (planteurs, fabricants et fournisseurs) ces dernières décennies, la culture betteravière est devenue une des cultures les plus durables.
Les acteurs de la filière Betteraves-Sucre se sont engagés à prendre des mesures pour :
Protéger la qualité du sol :
Améliorer la qualité de l’eau et utiliser l’eau de façon durable :
Protéger la biodiversité :
Efforts pour limiter les causes du changement climatique :
L’utilisation d’intrants et de produits phytopharmaceutiques a fortement diminué grâce à une utilisation plus efficiente. En outre le rendement a progressé en moyenne de 2 % par an. Comme les betteraves sucrières sont cultivées généralement à proximité des usines, le transport de betteraves a une empreinte carbone relativement basse[1]. La betterave sucrière s’intègre bien dans la rotation des cultures : elle prévient ainsi l’extension de maladies et réduit l’usage de pesticides durant la culture suivante. La culture de betteraves a également démontré son intérêt pour obtenir des valeurs basses de résidus en nitrates dans le sol après la récolte.
Dans ce contexte, nous devons évoquer le bioéthanol, partiellement produit à base de betteraves sucrières, qui aide à réaliser les objectifs européens 2020 en matière d’utilisation d’énergies renouvelables. En remplaçant le carburant fossile par l’éthanol, les gaz à effet de serre diminuent de 60%.
En 2010, les betteraviers européens réunis au sein de la CIBE et les sucriers européens réunis au sein du CEFS ont publié une brochure très intéressante et très complète sur la durabilité : “The EU Beet and Sugar Sector: a model of environmental sustainability”. Vous pouvez télécharger cette brochure en cliquant sur le lien suivant : brochure CIBE-CEFS (La brochure existe en français, néerlandais, anglais et allemand).
[1] L’étude de la CIBE & du CEFS met en exergue les avantages comparatifs de la betterave par rapport à la canne à sucre : entre autres en matière de performances hydriques et de rendement sucre par hectare.